Stéphanie Leroux
Sophro-analyste - Constellatrice à La Rochelle

Pourquoi a-t-on besoin d'empathie plutôt que de sympathie ?


Une réflexion bien sentie de la part de Brenne Brown autour de l'empathie : je souhaite ici partager avec vous cette vidéo car elle résume en quelques minutes et non sans humour la différence entre l'empathie et la sympathie.

Je vous laisse la découvrir, et pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, je vous l'ai transcrite ci-dessous.

Enjoy!

Brenne Brown on Empathy

Qu’est-ce que l’empathie, et en quoi est-ce très différent de la sympathie ?

L’empathie favorise la connexion

La sympathie entraîne la déconnexion

 

Theresa Wiseman est une infirmière universitaire qui a étudié les métiers, des professions très diverses et elle a identifié les qualités qui sous-tendent l’empathie :

 

  1. La capacité à se mettre à la place de l’autre, à voir du point de vue de l’autre personne et à reconnaître que leur point de vue constitue leur vérité.
  2. La capacité à ne pas juger : ce qui n’est pas facile, sachant que tous, nous avons tendance à aimer ça !
  3. Reconnaître les émotions chez les autres et savoir le communiquer.

 

L’empathie, c’est ressentir avec l’autre.

Je pense toujours à l’empathie comme à un espace sacré : comme si quelqu’un était tombé dans un trou profond, et qu’il crie du fond de ce trou : "il fait sombre, je suis coincé, je suis submergé ».

On jette un œil et on dit « hé ! » - on descend dans le trou et on dit à cette personne : « je sais ce que c’est que d’être dans ce trou, et tu n’es pas seul(e) ».

La sympathie, c’est dire : « ouh ! ça va pas hein ?! Heu… tu veux un sandwich ? » 

L’empathie est un choix, et c’est un choix vulnérable parce que pour me connecter à l’autre, je dois me connecter à un espace à l’intérieur de moi qui connaît ce sentiment.

 

Une réponse empathique ne commence que rarement, voire jamais, par :

« au moins » !

Et nous le faisons tout le temps ! Parce que quelqu’un vient de partager avec vous une expérience terriblement douloureuse et vous tentez de trouver des bons côtés.

Par exemple :

« J’ai fait une fausse couche »

« Au moins tu sais que tu peux tomber enceinte »

« Je crois que mon mariage est en train de s’effondrer »

« Au moins, tu es marié(e) »

« John vient de se faire renvoyer de l’école »

« Au moins Sarah est bonne élève »

 

L’une des choses que nous faisons parfois quand nous sommes confrontés à des échanges très difficiles, c’est que nous tentons d’améliorer les choses.

Si je vous parle de quelque chose de très difficile pour moi, je préfère que vous me disiez :

« Je ne sais même pas quoi te dire maintenant, je suis juste très content(e) que tu m’en aies parlé »

Parce qu’en vérité, il est rare qu’une réponse puisse améliorer la situation.

Ce qui améliore la situation, c’est la connexion.

 

Source : Brenne Brown 


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